Gens et phénomène

Les experts considèrent stériles les tentatives qui visent à confronter, étiqueter ou invalider les personnes qui adhérent à une théorie.

D'abord, le « fardeau de la preuve » pèsera toujours sur la personne qui tente de démentir ces théories (celle-ci devra prouver leur caractère non-fondé). L'entreprise est donc sans issue puisque cela est souvent impossible.

Par ailleurs, confronter ou ridiculiser un individu qui adhère à une théorie complotiste n'est pas une réelle solution. En fait, cela aura probablement l'effet inverse: attiser sa méfiance, l'éloigner et renforcer sa croyance.

« il est important de ne pas ridiculiser les croyances de l’autre personne »

(Quand un proche est happé par les théories du complot, Radio-Canada, 25 avril 2020)

« Assurez-vous que vous ne stigmatisez pas l'autre personne »

(Coronavirus : comment avoir une conversation avec un adepte des théories du complot, Euronews, 8 septembre 2020)

« Une personne vilipendée et ridiculisée sur la place publique est rendue encore plus vulnérable »

(Peut-on s’extirper de la toile conspirationniste? La Presse, 26 avril 2020)

Que peut-on faire, alors ?

Comprendre les mécanismes sous-jacents au complotisme

S’engager dans un dialogue constructif et nuancé

Réfléchir aux enjeux liés au complotisme